Alors, on vous donne ici quelques idées pour votre prochaine SEEPH !
1. La communication
Certaines entreprises n’organisent que très peu d’événements sur site. Pour ces structures, nous vous conseillons de miser sur une communication qui sort des sentiers battus. Exit le “Alors le handicap, on est cap ?”, optez plutôt pour Petite Mu : l’agence, le premier média qui sensibilise avec humour au handicap invisible grâce à la BD et ses co-fondatrices, Alice Devès et Anaëlle Marzelière.
2. Les conférences
Un grand classique du partage d’information, les conférences restent un moyen remarquable pour faire passer des messages percutants à un grand nombre de personnes. Sur la plateforme, nous proposons des conférences variées dispensées par des conférenciers en situation de handicap. Lors de leurs discours, ils s’appuient sur leurs propres vécus pour des allocutions toujours plus pertinentes.
Pour ce type de sensibilisation, la réelle difficulté est souvent de faire venir le monde, et ce, quelque soit la qualité du contenu. Pour cela, nous vous conseillons de “teaser” vos collaborateurs en amont de l’événement afin de piquer leur curiosité et de rassembler un maximum de personnes !
3. Les ateliers
Plus dans l’échange, plus dans “le faire” que les conférences, les ateliers sont également un excellent moyen de sensibiliser.
Un atelier autour d’une initiation à la Langue des Signes Française (LSF) animé par un intervenant sourd ou malentendant, ou encore un atelier très ludique comme un quiz handicap pour mettre à l’épreuve les connaissances de vos collaborateurs, rencontrent toujours un franc succès auprès de tous les publics !
Petit plus : si vous souhaitez mettre en place un atelier sur site durant toute une journée, nous vous proposons de créer un planning afin que vos collaborateurs puissent s’inscrire en amont sur le créneau qu’ils souhaitent.
Lorsque l’on pense à l’accessibilité numérique, on pense aux sites internet bien sûr, notamment pour les personnes déficientes visuelles. En effet, une personne non-voyante peut évidemment aller sur internet et naviguer sur le web comme bon lui semble, et ce, à l’aide soit d’une synthèse vocale (qui va lire l’ensemble des textes), soit d’une plage braille (même principe, mais en braille). Mais pour que ces outils de compensation fonctionnent, il faut que les sites internet soient pensés pour l’utilisation optimale de ces derniers… Ce qui est très loin d’être le cas puisque selon le CNCPH (Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées) “au niveau mondial, près de 97% des sites internet présentent un défaut d'accessibilité numérique dès leur page d'accueil. Ce qui signifie que seuls 3% des sites internet seraient aujourd'hui accessibles.” Oui, c’est peu…
L’accessibilité numérique : une affaire de développeur web ?
Oui, évidemment, mais pas que !
Nous créons tous, quasiment quotidiennement, des documents (word, powerpoint, pdf…). Ces documents, eux aussi, doivent être, autant que faire ce peut, pensés pour être accessibles. Des choses simples peuvent être mises en place :
- décrire les images ;
- donner un sens de lecture au document ;
- éviter les couleurs vives (pour les personnes ayant un TSA (Trouble du Spectre Autistique), notamment) tout en faisant attention d’avoir un contraste de couleurs suffisant.
Une personne handicapée qui partage son quotidien pour éveiller les consciences, a priori rien de plus légitime !
Chez atomota, nous souhaitons, avant toute chose, mettre en avant le talent des personnes en situation de handicap afin de montrer par l’exemple que, oui, handicap rime avec compétence et même performance.